Médicament COSENTYX 300MG SER SC 2ML 1 (2024)

Classepharmacothérapeutique : immunosuppresseurs,inhibiteurs de l'interleukine, code ATC : L04AC10

Mécanisme d'action

Lesécukinumab est un anticorps monoclonal IgG1/?entièrement humain qui se lie de façon sélective à l'interleukine-17A (IL-17A),une cytokine pro-inflammatoire, et la neutralise. Le sécukinumabagit en ciblant l'IL-17A et en inhibant son interaction avec le récepteur del'IL-17A, qui est exprimé à la surface de diverses cellules, dont leskératinocytes. Par conséquent, le sécukinumab inhibela libération de cytokines pro-inflammatoires, de chémokineset de médiateurs des lésions tissulaires, réduisant les effets induits parl'IL-17A dans les maladies auto-immunes et inflammatoires. Des tauxcliniquement significatifs de sécukinumab atteignentla peau et permettent ainsi de réduire les marqueurs locaux de l'inflammation.Le traitement par le sécukinumab a donc pourconséquence directe d'atténuer l'érythème, l'induration et la desquamationobservés dans les lésions du psoriasis en plaques.

L'IL-17Aest une cytokine naturelle qui intervient dans les réponses inflammatoires etimmunitaires normales. L'IL-17A joue un rôle essentiel dans la pathogenèse dupsoriasis en plaques, de l'hidradénite suppurée, durhumatisme psoriasique et de la spondyloarthriteaxiale (spondylarthrite ankylosante et spondyloarthriteaxiale non radiographique) et est surexprimée dans la peau lésionnelle, parrapport à la peau non lésionnelle, des patients atteints de psoriasis enplaques et dans les tissus synoviaux des patients atteints de rhumatismepsoriasique. Il existe également une augmentation de l'IL-17A dans les lésionsde l'hidradénite suppurée, avec une augmentation destaux sériques d'IL-17A observée chez les patients présentant cette maladie. Lenombre de cellules produisant de l'IL-17 était également significativement plusélevé dans la moelle osseuse sous-chondrale des facettes articulaires depatients atteints de spondylarthrite ankylosante. Une augmentation du nombre delymphocytes produisant de l'IL-17A a également été observée chez des patientsavec une spondyloarthrite axiale non radiographique.L'inhibition de l'IL-17A s'est montrée efficace dans le traitement de laspondylarthrite ankylosante, établissant ainsi le rôle clé de cette cytokinedans la spondyloarthrite axiale.

Effets pharmacodynamiques

Uneaugmentation des taux sériques d'IL-17A totale (IL-17A libre et liée au sécukinumab) est initialement observée chez les patientsrecevant du sécukinumab. Cette augmentation estsuivie d'une lente diminution due à une réduction de la clairance de l'IL-17Aliée au sécukinumab, ce qui indique que le sécukinumab capture de manière sélective l'IL-17A libre,qui joue un rôle essentiel dans la pathogenèse du psoriasis en plaques.

Dansune étude portant sur le sécukinumab, les taux deneutrophiles infiltrant l'épiderme et de divers marqueurs associés auxneutrophiles, qui sont élevés dans la peau lésionnelle des patients atteints depsoriasis en plaques, a diminué de manière significative après 1 à 2 semaines detraitement.

Ila été démontré que le sécukinumab réduisait les tauxde protéine C réactive, un marqueur de l'inflammation (après 1 à 2 semaines detraitement).

Efficacité et sécurité cliniques

Psoriasis en plaques de l'adulte

Lasécurité d'emploi et l'efficacité de sécukinumab ontété évaluées au cours de quatre études cliniques de phase III randomisées, endouble aveugle et contrôlées versus placebo, menées chez des patientsayant un psoriasis en plaques modéré à sévère qui nécessitent une photothérapieou un traitement systémique [études ERASURE, FIXTURE, FEATURE, JUNCTURE].L'efficacité et la sécurité d'emploi desécukinumab150 mg et 300 mg ont étéévaluées versus placebo ou étanercept. En outre, uneétude a évalué un schéma de traitement continu par rapport à un schéma de «retraitement en cas de besoin » [étude SCULPTURE].

Parmiles 2 403 patients inclus dans les études contrôlées versus placebo, 79% n'avaient jamais reçu de biothérapie, 45 % étaient en échec d'un traitementnon biologique et 8 % étaient en échec d'une biothérapie (6 % étaient en échecd'un traitement anti-TNF et 2 % étaient en échec d'un traitement anti-p40).Environ 15 à 25 % des patients inclus dans les études de phase III étaientatteints de rhumatisme psoriasique à l'inclusion.

L'étuden°1 sur le psoriasis (ERASURE) a évalué 738 patients. Les patients randomisésdans le groupe sécukinumab ont reçu des doses de 150mg ou 300 mg aux semaines 0, 1, 2, 3 et 4, puis la même dose chaque mois.L'étude n°2 sur le psoriasis (FIXTURE) a évalué 1 306 patients. Les patientsrandomisés dans le groupe sécukinumab ont reçu desdoses de 150 mg ou 300 mg aux semaines 0, 1, 2, 3 et 4, puis la même dosechaque mois. Les patients randomisés dans le groupe étanerceptont reçu des doses de 50 mg deux fois par semaine pendant 12 semaines, puis 50mg par semaine. Dans les études n°1 et n°2, les patients randomisés dans legroupe placebo qui ne répondaient pas au traitement à la 12ème semaine ont étérandomisés pour recevoir sécukinumab (150 mg ou 300mg) aux semaines 12, 13, 14 et 15, puis la même dose chaque mois à partir de la16ème semaine. Tous les patients ont été suivis jusqu'à 52 semaines après lapremière administration du traitement de l'étude.

L'étuden°3 sur le psoriasis (FEATURE) a évalué 177 patients utilisant une seringue préremplie par rapport au placebo après 12 semaines detraitement afin d'évaluer la sécurité d'emploi, la tolérance et la facilitéd'utilisation de sécukinumab en auto-administration àl'aide de la seringue préremplie. L'étude n°4 sur lepsoriasis (JUNCTURE) a évalué 182 patients utilisant un stylo prérempli par rapport au placebo après 12 semaines detraitement afin d'évaluer la sécurité d'emploi, la tolérance et la facilitéd'utilisation de sécukinumab en auto-administration àl'aide du stylo prérempli. Dans les études n°3 etn°4, les patients randomisés dans le groupe sécukinumabont reçu des doses de 150 mg ou 300 mg aux semaines 0, 1, 2, 3 et 4, puis lamême dose chaque mois. Des patients ont également été randomisés pour recevoirle placebo aux semaines 0, 1, 2, 3 et 4, puis la même dose chaque mois.

L'étuden°5 sur le psoriasis (SCULPTURE) a évalué 966 patients. Tous les patients ontreçu sécukinumab à la dose de 150 mg ou 300 mg auxsemaines 0, 1, 2, 3, 4, 8 et 12 et ont ensuite été randomisés pour recevoirsoit la même dose chaque mois en traitement d'entretien à partir de la 12èmesemaine, soit la même dose selon un schéma de « retraitement en cas de besoin». Chez les patients ayant été randomisés pour recevoir un retraitement en casde besoin », la réponse clinique n'a pas été maintenue de façon suffisante et,par conséquent, un traitement d'entretien à dose fixe en administrationmensuelle est recommandé.

Les2 critères d'évaluation principaux utilisés dans les études contrôlées versusplacebo et versus traitement actif étaient la proportion de patientsayant obtenu une réponse PASI 75 et une réponse IGA (version 2011) de type «blanchi » ou « presque blanchi » à la 12ème semaine par comparaison au groupeplacebo (voir les Tableaux 4 et 5). La dose de 300 mg a permis d'améliorerl'état de la peau, en particulier en ce qui concerne les réponses de type «blanchi » ou « presque blanchi », d'après l'ensemble des critères d'évaluationde l'efficacité : PASI 90, PASI 100 et réponses IGA (version 2011) 0 ou 1, cecidans l'ensemble des études, avec un effet maximal observé à la 16ème semaine ;par conséquent, cette dose est recommandée.

Tableau 4Résumé des réponses cliniques PASI 50/75/90/100 et IGA* (version 2011) de type« blanchi » ou « presque blanchi » obtenues dans les études n°1, 3 et 4 sur lepsoriasis (ERASURE, FEATURE et JUNCTURE)

Médicament COSENTYX 300MG SER SC 2ML 1 (1)

Semaine12Semaine16Semaine 52

Placebo 150 mg 300 mg 150 mg 300 mg 150 mg 300 mg
Étude 1






Nombre de patients 246 244 245 244 245 244 245
Réponse PASI 50, n (%) 22 203 222 212 224 187 207
(8,9 %) (83,5 %) (90,6 %) (87,2 %) (91,4 %) (77 %) (84,5 %)
Réponse PASI 75, n (%) 11 174 200 188 211 146 182
(4,5 %) (71,6 %)* (81,6 %)* (77,4 %) (86,1 %) (60,1 %) (74,3 %)

* *



Réponse PASI 90, n (%) 3 (1,2 %) 95 145 130 171 88 147

(39,1 %)* (59,2 %)* (53,5 %) (69,8 %) (36,2 %) (60,0 %)

* *



Réponse PASI 100, n (%) 2 (0,8 %) 31 70 51 102 49 96

(12,8 %) (28,6 %) (21,0 %) (41,6 %) (20,2 %) (39,2 %)
Réponse IGA (version 2011) de type « blanchi » ou « presque blanchi », n (%) 6 125 160 142 180 101 148
(2,40 %) (51,2 %)* (65,3 %)* (58,2 %) (73,5 %) (41,4 %) (60,4 %)

* *







Étude 3



Nombre de patients 59 59 58 - - - -
Réponse PASI 50, n (%) 3 (5,1 %) 51 51 - - - -

(86,4 %) (87,9 %)
Réponse PASI 75, n (%) 0 (0,0 %) 41 44 - - - -

(69,5 %)* (75,9 %)*

* *
Réponse PASI 90, n (%) 0 (0,0 %) 27 35 - - - -

(45,8 %) (60,3 %)
Réponse PASI 100, n (%) 0 (0,0 %) 5 25 - - - -

(8,5 %) (43,1 %)
Réponse IGA (version 2011) de type « blanchi » ou « presque blanchi », n (%) 0 (0,0 %) 31 40 - - - -

(52,5 %)* (69,0 %)*

* *
Étude 4



Nombre de patients 61 60 60 - - - -
Réponse PASI 50, n (%) 5 (8,2 %) 48 58 - - - -

(80,0 %) (96,7 %)
Réponse PASI 75, n (%) 2 (3,3 %) 43 52 - - - -

(71,7 %)* (86,7 %)*

* *
Réponse PASI 90, n (%) 0 (0,0 %) 24 33 - - - -

(40,0 %) (55,0 %)
Réponse PASI 100, n (%) 0 (0,0 %) 10 16 - - - -

(16,7 %) (26,7 %)
Réponse IGA (version 2011) de type « blanchi » ou « presque blanchi », n (%) 0 (0,0 %) 32 44 - - - -

(53,3 %)* (73,3 %)*

* *




*L'IGA (version 2011) est une échelle à 5 catégories (« 0 = blanchi », « 1 =presque blanchi », « 2 = léger », « 3 = marqué » et « 4 = sévère ») indiquantl'évaluation globale de la sévérité du psoriasis par le médecin, qui repose surla mesure de l'induration, de l'érythème et de la desquamation. Les réponses «blanchi » ou « presque blanchi », considérées comme un succès thérapeutique,sont définies comme l'absence de signes de psoriasis ou une coloration deslésions normale à rosée, l'absence d'épaississem*nt de la plaque et l'absencede desquamation ou une desquamation minime localisée.

**valeurs p par rapport au placebo et ajustées pour tenir compte de lamultiplicité : p < 0,0001.

Médicament COSENTYX 300MG SER SC 2ML 1 (2)

Tableau 5Résumé des réponses cliniques obtenues dans l'étude n°2 sur le psoriasis(FIXTURE)

Médicament COSENTYX 300MG SER SC 2ML 1 (3)












Semaine 12 Semaine 16 Semaine 52

Placebo 150 mg 300 mg Étanercept 150 mg 300 mg Étanercept 150 mg 300 mg Étanercept
Nombre de patients 324 327 323 323 327 323 323 327 323 323
Réponse PASI 50, n (%) 49 266 296 226 290 302 257 (79,6 %) 249 274 234 (72,4 %)
(15,1 %) (81,3 %) (91,6 %) (70,0 %) (88,7 %) (93,5 %)
(76,1 %) (84,8 %)
Réponse PASI 75, n (%) 16 219 249 142 247 280 189 (58,5 %) 215 254 179 (55,4 %)
(4,9 %) (67,0 %)** (77,1 %)** (44,0 %) (75,5 %) (86,7 %)
(65,7 %) (78,6 %)
Réponse PASI 90, n (%) 5 137 175 67 176 234 101 (31,3 %) 147 210 108 (33,4 %)
(1,5 %) (41,9 %) (54,2 %) (20,7 %) (53,8 %) (72,4 %)
(45,0 %) (65,0 %)
Réponse PASI 100, n (%) 0 (0 %) 47 78 14 (4,3 %) 84 119 24 (7,4 %) 65 117 32 (9,9 %)

(14,4 %) (24,1 %)
(25,7 %) (36,8 %)
(19,9 %) (36,2 %)
Réponse IGA (version 2011) de type « blanchi » ou « presque blanchi », n (%) 9 167 202 88 200 244 127 (39,3 %) 168 219 120 (37,2 %)
(2,8 %) (51,1 %)** (62,5 %)** (27,2 %) (61,2 %) (75,5 %)
(51,4 %) (67,8 %)






























** valeurs p parrapport à l'étanercept : p = 0,0250

Dansune étude supplémentaire dans le psoriasis, 676 patients ont été évalués (étudeCLEAR). Sur le critère principal et les critères secondaires, le sécukinumab 300 mg a démontré sa supériorité versus l'ustékinumab en termes de réponse PASI 90 à la semaine 16(critère principal), de rapidité d'obtention de la réponse PASI 75 à la semaine4, et de réponse PASI 90 à long terme à la semaine 52. Cette supériorité du sécukinumab par rapport à l'ustékinumaba été observée précocement et s'est maintenue jusqu'à la semaine 52 sur lescritères de réponse PASI 75/90/100 et de réponse IGA (version 2011) 0 ou 1 («blanchi » ou « presque blanchi ») (Tableau 6).

Tableau 6Résumé des réponses cliniques obtenues dans l'étude CLEAR

Médicament COSENTYX 300MG SER SC 2ML 1 (4)

Semaine 4Semaine 16 Semaine 52

Semaine 4 Semaine 16 Semaine 52

Sécukinumab Ustékinumab* Sécukinumab Ustékinumab* Sécukinumab Ustékinumab*
300 mg
300 mg
300 mg
Nombre de patients 334 335 334 335 334 335
Réponse PASI 75, n(%) 166 (49,7%)** 69 (20,6%) 311 (93,1%) 276 (82,4%) 306 (91,6%) 262 (78,2%)
Réponse PASI 90, n(%) 70 (21,0%) 18 (5,4%) 264 (79,0%)** 192 (57,3%) 250(74,9%)*** 203 (60,6%)
Réponse PASI 100, n (%) 14 (4,2%) 3 (0,9%) 148 (44,3%) 95 (28,4%) 150 (44,9%) 123 (36,7%)






Réponse IGA (version 2011) de type « blanchi » ou « presque blanchi », n (%) 128 (38,3%) 41 (12,2%) 278 (83,2%) 226 (67,5%) 261 (78,1%) 213 (63,6%)
























*Les patients traités avec le sécukinumab recevaientdes doses de 300 mg aux semaines 0, 1, 2, 3 et 4, suivies de la même dose toutesles 4 semaines jusqu'à la semaine 52. Les patients traités avec l'ustékinumab recevaient 45 mg ou 90 mg aux semaines 0 et 4,puis toutes les 12 semaines jusqu'à la semaine 52 (posologie en fonction dupoids selon la posologie approuvée par l'AMM)

**valeurs p par rapport à l'ustékinumab : p < 0,0001pour le critère principal PASI 90 à la semaine 16 et le critère secondaire PASI75 à la semaine 4

***valeursp par rapport à l'ustékinumab p=0,0001 pour lecritère secondaire PASI 90 à la semaine 52

Sécukinumab a été efficace chezles patients n'ayant jamais reçu de traitement systémique, chez les patientsn'ayant jamais reçu de biothérapie, chez les patients préalablement exposés àun traitement biologique/anti- TNF et chez les patients en échec d'un traitementbiologique/anti-TNF. Les taux de réponse PASI 75 obtenus chez des patientségalement atteints de rhumatisme psoriasique au moment de leur inclusionétaient similaires à ceux obtenus dans l'ensemble de la population atteinte depsoriasis en plaques.

Sécukinumab a été associé à uneefficacité rapide, avec une diminution de 50 % du score PASI moyen dès la 3èmesemaine pour la dose de 300 mg.

Médicament COSENTYX 300MG SER SC 2ML 1 (5)

Localisations/formesspécifiques de psoriasis en plaques

Dansdeux études supplémentaires contrôlées versus placebo, une améliorationa été observée aussi bien dans le psoriasis unguéal (TRANSFIGURE, 198 patients)que dans le psoriasis palmo-plantaire en plaques(GESTURE, 205 patients). Dans l'étude TRANSFIGURE, chez les patients ayant unpsoriasis en plaques modéré à sévère avec atteinte unguéale, la supériorité du sécukinumabversus placebo à la semaine 16 a étédémontrée par l'amélioration significative du NailPsoriasis Severity Index (%NAPSI) par rapport à lavaleur initiale (46,1% pour le 300 mg, 38,4% pour le 150 mg et 11,7% pour leplacebo). Dans l'étude GESTURE, chez les patients ayant un psoriasis palmo-plantaire en plaques modéré à sévère, la supérioritédu sécukinumabversus placebo à la semaine 16a été démontrée par l'amélioration significative de la réponse ppIGA 0 ou 1 (« blanchi » ou « presque blanchi ») (33,3%pour le 300 mg, 22,1% pour le 150 mg, et 1,5% pour le placebo).

Uneétude contrôlée versus placebo a évalué 102 patients atteints depsoriasis du cuir chevelu modéré à sévère, ayant un indice de sévérité dupsoriasis du cuir chevelu (PSSI : Psoriasis Scalp SeverityIndex) ≥12, un score IGA (version modifiée de 2011 pour le cuirchevelu uniquement) de 3 ou plus et ayant au moins 30% de la surface du cuirchevelu atteinte. Le sécukinumab 300 mg étaitsupérieur au placebo à la semaine 12 comme démontré par l'améliorationsignificative par rapport aux valeurs initiales des scores PSSI (réponses PSSI90 : 52,9% versus 2,0%) et IGA (version modifiée de 2011 pour le cuir cheveluuniquement ; réponses IGA 0 ou 1 : 56,9% versus 5,9%). L'amélioration de cesdeux critères d'évaluation s'est maintenue pour les patients sous sécukinumab qui ont continué le traitement jusqu'à lasemaine 24.

Qualité devie/résultats rapportés par les patients

Desaméliorations statistiquement significatives du score DLQI (DermatologyLife Quality Index) par rapport au groupe placebo ontété démontrées entre l'inclusion et la 12ème semaine (études n°1-4). Lesdiminutions (améliorations) moyennes du score DLQI à la 12ème semaine parrapport aux valeurs initiales allaient de -10,4 à -11,6 avec le sécukinumab 300 mg et de -7,7 à -10,1 avec le sécukinumab 150 mg, contre-1,1 à -1,9 pour le placebo. Cesaméliorations se sont maintenues pendant 52 semaines (études n°1 et 2).

Quarantepour cent des participants inclus dans les études n°1 et 2 ont rempli le carnetde suivi des symptômes du psoriasis (Psoriasis SymptomDiary©). Chez les participants ayant rempli le carnetde suivi dans chacune de ces études, une amélioration statistiquementsignificative par rapport au groupe placebo des signes et symptômes dedémangeaisons, douleur et desquamation rapportés par les patients a étédémontrée entre l'inclusion et la 12ième semaine.

Desaméliorations statistiquement significatives du DLQI à la semaine 4 par rapportaux valeurs initiales ont été démontrées chez les patients traités par le sécukinumab par rapport aux patients traités par l'ustékinumab (CLEAR) et ces améliorations ont été maintenuesjusqu'à la semaine 52.

Desaméliorations statistiquement significatives des signes et symptômes dedémangeaisons, douleur et desquamation rapportés par les patients aux semaines16 et 52 (CLEAR) ont été démontrées sur la base du carnet de suivi dessymptômes du psoriasis (Psoriasis SymptomDiary©) chez les patients traités par le sécukinumab par rapport aux patients traités par l'ustékinumab.

Dansl'étude du psoriasis du cuir chevelu, des améliorations statistiquementsignificatives (diminutions) des signes et symptômes de démangeaisons, douleuret desquamation du cuir chevelu rapportés par les patients à la semaine 12 parrapport aux valeurs initiales ont été démontrées par rapport au placebo.

Flexibilitéde posologie dans le psoriasis en plaques

Une étuderandomisée, en double aveugle, multicentrique, a évalué 2 schémas posologiques(300 mg toutes les 2 semaines et 300 mg toutes les 4 semaines) administrés avecla forme 150 mg en seringue préremplie chez 331patients pesant ≥ 90 kg et présentant un psoriasis en plaques modéré àsévère. Les patients ont été randomisés 1 :1 comme suit :

300 mg de sécukinumab aux semaines 0, 1, 2, 3, et 4 suivi de la mêmedose toutes les 2 semaines jusqu'à la semaine 52 (n=165).

300 mg de sécukinumab aux semaines 0, 1, 2, 3, et 4 suivi de la mêmedose toutes les 4 semaines jusqu'à la semaine 16 (n=166).

Les patients randomiséspour recevoir 300 mg de sécukinumab toutes les 4semaines qui étaient répondeurs PASI 90 à la semaine 16 ont continué derecevoir le même schéma posologique jusqu'à la semaine 52. Les patientsrandomisés pour recevoir 300 mg de sécukinumab toutesles 4 semaines qui n'étaient pas répondeurs PASI 90 à la semaine 16 ont soitcontinué selon le même schéma posologique, ou bien sont passés au schémaposologique de 300 mg de sécukinumab toutes les 2semaines jusqu'à la semaine 52.

Globalement,les taux de réponse d'efficacité pour le groupe traité avec le schémaposologique toutes les 2 semaines étaient supérieurs comparé au groupe traitéavec le schéma posologique toutes les 4 semaines (tableau 7).

Tableau 7Résumé de la réponse clinique dans l'étude de flexibilité de posologie dans lepsoriasis en plaques*


Semaine 16 Semaine 52
Sécukinumab 300 mg /2 sem. Sécukinumab 300 mg /4 sem. Sécukinumab 300 mg /2 sem. Sécukinumab 300 mg /4 sem.1
Nombre de patients 165 166 165 83
Réponse PASI 90, n (%) 121 (73,2%) ** 92 (55,5%) 126 (76,4%) 44 (52,4%)
Réponse IGA (version 2011) de type « blanchi » ou« presque blanchi », n (%) 122 (74,2%)2 109 (65,9%)2 125 (75,9%) 46 (55,6%)
* Imputation multiple1 300 mg toutes les 4 semaines : patients continuellement traités avec 300 mg toutes les 4 semaines indépendamment du statut de réponse PASI 90 à la semaine 16 ; 43 patients étaient répondeurs PASI 90 à la semaine 16 et 40 patients étaient non répondeurs PASI 90 à la semaine 16.** Valeur de p unilatérale = 0,0003 pour le critère primaire de PASI 90 à la semaine 162 Non statistiquement significatif

Chezles patients non répondeurs PASI 90 à la semaine 16 qui ont bénéficié d'uneaugmentation de posologie avec 300 mg de sécukinumabadministré toutes les 2 semaines, les taux de réponse PASI 90 ont été amélioréspar rapport aux taux de réponse chez les patients qui étaient restés avec laposologie de 300 mg de sécukinumab administré toutesles 4 semaines, tandis que les taux de réponse IGA (version 2011) 0 ou 1 sontrestés stables dans le temps dans les deux groupes traités.

Lesprofils de sécurité des deux schémas posologiques, Cosentyx300 mg administré toutes les 4 semaines et Cosentyx300 mg administré toutes les 2 semaines, chez les patients pesant ≥ 90kg, étaient comparables et identiques au profil de sécurité rapporté chez lespatients présentant du psoriasis.

Hidradénite suppurée

Lasécurité d'emploi et l'efficacité du sécukinumab ontété évaluées chez 1 084 patients dans deux études de phase III randomisées, endouble aveugle, contrôlées versus placebo, menées chez des patientsadultes atteints d'hidradénite suppurée (HS) modéréeà sévère, qui nécessitent un traitement biologique systémique. Les patientsdevaient présenter au moins cinq lésions inflammatoires, affectant au moinsdeux régions anatomiques au moment de leur inclusion dans l'étude. Dans l'étudeHS 1 (SUNSHINE) et dans l'étude HS 2 (SUNRISE), respectivement 4,6 % et 2,8 %des patients présentaient un stade I de Hurley, 61,4 % et 56,7 % présentaientun stade II de Hurley et 34,0 % et 40,5 % présentaient un stade III de Hurley.

Laproportion de patients pesant 90 kg ou plus était de 54,7 % dans l'étude HS 1et de 50,8 % dans l'étude HS 2. Dans ces études, les patients avaient undiagnostic d'HS modérée à sévère depuis en moyenne 7,3 années et 56,3 % desparticipants étaient des femmes.

Dansl'étude HS 1 et l'étude HS 2, respectivement 23,8 % et 23,2 % des patientsavaient reçu un traitement biologique antérieur. Respectivement 82,3 % et 83,6 %des patients avaient reçu une antibiothérapie systémique antérieure.

L'étudeHS 1 a évalué 541 patients et l'étude HS 2 a évalué 543 patients, parmilesquels respectivement 12,8 % et 10,7 % recevaient un traitement antibiotiqueconcomitant à dose stable. Dans les deux études, les patients randomisés pourrecevoir le sécukinumab ont reçu 300 mg par injectionsous-cutanée aux semaines 0, 1, 2, 3 et 4, puis soit 300 mg toutes les 2semaines soit 300 mg toutes les 4 semaines. À la semaine 16, les patients randomisésdans le groupe placebo sont passés au schéma posologique de 300 mg de sécukinumab administré aux semaines 16, 17, 18, 19 et 20,puis soit 300 mg de sécukinumab administré toutes les2 semaines soit 300 mg de sécukinumab administrétoutes les 4 semaines.

Dansces deux études (étude HS 1 et étude HS 2), le critère de jugement principalétait le pourcentage de patients obtenant une réponse clinique à la semaine 16selon le score HiSCR (HidradenitisSuppurativaClinicalResponse), définie comme une réduction d'au moins 50 %du nombre d'abcès et de nodules inflammatoires, sans augmentation du nombred'abcès et/ou de fistules drainantes par rapport à l'inclusion (HiSCR50). Laréduction de la douleur cutanée associée à l'HS a été évaluée comme critère de jugementsecondaire sur les données groupées de l'étude HS 1 et de l'étude HS 2 à l'aided'une échelle d'évaluation numérique (NRS) chez les patients qui avaient unscore initial d'au moins 3 au moment de leur inclusion dans l'étude.

Dansl'étude HS 1 et l'étude HS 2, à la semaine 16, la proportion de patientsobtenant une réponse HiSCR50 avec une réduction du nombre d'abcès et de nodulesinflammatoires était plus importante chez les patients recevant 300 mg de sécukinumab toutes les 2 semaines que chez les patientsrecevant le placebo. Dans l'étude HS 2, une différence en termes de réponseHiSCR50 et de nombre d'abcès et de nodules inflammatoires a également étéobservée à la posologie de 300 mg de sécukinumabtoutes les 4 semaines.

Dansle groupe de l'étude HS 1 recevant 300 mg de sécukinumabtoutes les 2 semaines et dans le groupe de l'étude HS 2 recevant 300 mg de sécukinumab toutes les 4 semaines, le pourcentage depatients présentant une poussée était plus faible comparé au placebo, jusqu'àla semaine 16. À la semaine 16, une proportion plus élevée de patients recevant300 mg de sécukinumab toutes les 2 semaines (donnéesgroupées) a présenté une diminution cliniquement significative de la douleurcutanée associée à l'HS par rapport aux patients recevant le placebo (tableau8).

Tableau8 Réponse clinique dans l'étude HS 1 et dans l'étude HS 2 à la semaine 161


Étude HS 1 Étude HS 2

Placebo 300 mg toutes les 4 semaines 300 mg toutes les 2 semaines Placebo 300 mg toutes les 4 semaines 300 mg toutes les 2 semaines
Nombre de patients randomisés 180 180 181 183 180 180
HiSCR50, n (%) 61(33,7) 75(41,8) 82 (45,0*) 57(31,2) 83 (46,1*) 76 (42,3*)
Nombre d'AN, variation moyenne en% par rapport à l'inclusion -24,3 -42,4 -46,8* -22,4 -45,5* -39,3*
Poussées, n (%) 52(29,0) 42(23,2) 28 (15,4*) 50(27,0) 28 (15,6*) 36(20,1)

Données groupées (étude HS 1 et étude HS 2)

Placebo 300 mg toutes les 4 semaines 300 mg toutes les 2 semaines
Nombre de patients avec un scoreNRS ≥ 3 à l'inclusion 251 252 266
Réduction de la douleurcutanée ≥ 30 %,réponse au score NRS30, n (%) 58 (23,0) 84 (33,5) 97 (36,6*)
1 Une méthode d'imputation multiple a été utilisée pour gérer les données manquantes n : nombre moyen arrondi de sujets avec une réponse dans 100 imputations*Statistiquement significatif versus placebo sur la base de la hiérarchie prédéfinie, avec un risque alpha global = 0,05AN : abcès et nodules inflammatoires ; HiSCR : réponse clinique de l'hidradénite (HidradenitisSuppurativa ClinicalResponse) ; NRS : échelle d'évaluation numérique (Numerical Rating Scale)

Dansles deux études, l'effet du sécukinumab a été observédès la 2ème semaine, l'efficacité a augmenté progressivement jusqu'à la 16ème semainepuis a été maintenue jusqu'à la 52ème semaine.

Desaméliorations du critère de jugement principal et des critères secondairesprincipaux ont été observées chez les patients atteints d'hidradénitesuppurée, qu'ils aient reçu ou non une antibiothérapie antérieure ouconcomitante.

Uneamélioration des réponses HiSCR50 a été observée à la semaine 16 chez lespatients ayant été préalablement exposés ou non à un traitement biologique.

Desaméliorations plus importantes de la qualité de vie liée à la santé, telles quemesurées par le score DLQI (Dermatology Life Quality Index) ont été démontrées entre l'inclusion et la16ème semaine, par rapport au groupe placebo.

Rhumatisme psoriasique

Lasécurité d'emploi et l'efficacité de sécukinumab ontété évaluées chez 1 999 patients dans trois études de phase III randomisées, endouble-aveugle, contrôlées contre placebo, menées chez des patients atteints derhumatisme psoriasique actif (nombre d'articulations gonflées ≥ 3 etdouloureuses ≥ 3) malgré un traitement par anti-inflammatoires nonstéroïdiens (AINS), par corticostéroïdes ou par traitements de fondantirhumatismaux (DMARDs). Des patients atteints dechaque forme clinique de RP ont été inclus dans ces études, y compris depolyarthrite sans nodule rhumatoïde, de spondylarthrite avec arthritepériphérique, d'arthrite périphérique asymétrique, d'atteinte interphalangienne distale et d'arthrite mutilante. Dans cesétudes, les patients avaient un diagnostic de RP depuis au moins cinq ans. Lamajorité des patients présentaient également des lésions cutanées psoriasiquesactives ou des antécédents documentés de psoriasis. Plus de 61% et 42% despatients atteints de RP avaient respectivement une enthésiteet une dactylite à l'inclusion. Dans toutes cesétudes, le critère d'évaluation principal était la réponse ACR 20 (American College of Rheumatology). Dansl'étude 1 du rhumatisme psoriasique (étude 1 du RP) et l'étude 2 du rhumatismepsoriasique (étude 2 du RP), le critère d'évaluation principal était à lasemaine 24. Dans l'étude 3 du rhumatisme psoriasique (étude 3 du RP), lecritère d'évaluation principal était à la semaine 16 avec comme critèred'évaluation secondaire principal, la variation du Score total de Sharp modifié(mTSS) à la semaine 24.

Dansl'étude 1 du RP, l'étude 2 du RP et l'étude 3 du RP, respectivement 29%, 35%,et 30% des patients étaient précédemment traités par un anti-TNFα et ontarrêté l'anti-TNFα en raison d'un manque d'efficacité ou d'une intolérance(patients anti-TNFα-IR).

L'étude1 du RP (étude FUTURE 1) a évalué 606 patients, parmi lesquels 60,7% recevaientun traitement concomitant par MTX. Les patients randomisés pour recevoir sécukinumab ont reçu une dose de 10 mg/kg par voieintraveineuse aux semaines 0, 2 et 4, suivie de 75 mg ou 150 mg par voiesous-cutanée tous les mois à partir de la semaine 8. Les patients randomiséspour recevoir le placebo, non répondeurs à la semaine 16 (traitement de secoursprécoce) et les autres patients recevant le placebo à la semaine 24 ont ensuiteété traités par sécukinumab (dose de 75 mg ou 150 mgpar voie sous-cutanée), suivie de la même dose tous les mois.

L'étude2 du RP (étude FUTURE 2) a évalué 397 patients, parmi lesquels 46,6% recevaientun traitement concomitant par MTX. Les patients randomisés pour recevoir sécukinumab ont reçu une dose de 75 mg, 150 mg ou 300 mgpar voie sous-cutanée aux semaines 0, 1, 2, 3 et 4, suivie de la même dose tousles mois. Les patients randomisés pour recevoir le placebo, non répondeurs à lasemaine 16 (traitement de secours précoce), ont ensuite été traités par sécukinumab (dose de 150 mg ou 300 mg par voiesous-cutanée) à la semaine 16, suivie de la même dose tous les mois. Lespatients randomisés pour recevoir le placebo, répondeurs à la semaine 16, ontensuite été traités par sécukinumab (dose de 150 mgou 300 mg par voie sous-cutanée) à la semaine 24, suivie de la même dose tousles mois.

L'étude3 du RP (étude FUTURE 5) a évalué 996 patients, parmi lesquels 50,1% recevaientun traitement concomitant par MTX. Les patients ont été randomisés pourrecevoir 150 mg de sécukinumab, 300 mg de sécukinumab ou le placebo par voie sous-cutanée auxsemaines 0, 1, 2, 3 et 4, suivi de la même dose tous les mois, ou pour recevoirune injection mensuelle de 150 mg de sécukinumab (sansdose de charge). Les patients randomisés sous placebo et non répondeurs à lasemaine 16 (traitement de secours précoce), ont ensuite été traités par sécukinumab (dose de 150 mg ou 300 mg par voiesous-cutanée) à la semaine 16, suivi de la même dose tous les mois. Lespatients randomisés sous placebo et répondeurs à la semaine 16, ont ensuite ététraités par sécukinumab (dose de 150 mg ou 300 mg parvoie sous-cutanée) à la semaine 24, suivi de la même dose tous les mois.

Signes et symptômes

Letraitement par sécukinumab a entraîné uneamélioration significative des mesures de l'activité de la maladie par rapportau placebo aux semaines 16 et 24 (voir Tableau 9).

Tableau 9 Réponse clinique aux semaines 16 et 24 dansl'étude 2 du RP et l'étude 3 du RP


Etude 2 du RP Etude 3 du RP

Placebo 150 mg1 300 mg1 Placebo 150 mg1 300 mg1
Nombre de patients randomisés 98 100 100 332 220 222
Réponse ACR20 n (%)











Semaine 16 18 60 57 91? 122? 139?
(18,4%) (60,0%***) (57,0%***) (27,4%) (55,5%***) (62,6%***)
Semaine 24 15? 51? 54? 78 117 141
(15,3%) (51,0%***) (54,0%***) (23,5%) (53,2%***) (63,5%***)
Réponse ACR50 n (%)











Semaine 16 6 37 35 27 79 88
(6,1%) (37,0%***) (35,0%***) (8,1%) (35,9%*) (39,6%*)
Semaine 24 7 35 35 29 86 97
(7,1%) (35,0%) (35,0%**) (8,7%) (39,1%***) (43,7%***)
Réponse ACR70 n (%)











Semaine 16 2 17 15 14 40 45
(2,0%) (17,0%**) (15,0%**) (4,2%) (18,2%***) (20,3%***)
Semaine 24 1 21 20 13 53 57
(1,0%) (21,0%**) (20,0%**) (3,9%) (24,1%***) (25,7%***)
DAS28-CRP





Semaine 16 -0,50 -1,45*** -1,51*** -0,63 -1,29* -1,49*
Semaine 24 -0,96 -1,58** -1,61** -0,84 -1,57*** -1,68***
Nombre de patients ayant une surface corporelle cutanée atteinte par le psoriasis ≥ 3 % à l'inclusion 43 58 41 162 125 110
(43,9%) (58,0%) (41,0%) (48,8%) (56,8%) (49,5%)
























Réponse PASI 75 n (%)











Semaine 16 3 33 27 20 75 77

(7,0%) (56,9%***) (65,9%***) (12,3%) (60,0%*) (70,0%*)
Semaine 24 7 28 26 29 80 78

(16,3%) (48,3%**) (63,4%***) (17,9%) (64,0%***) (70,9%***)
Réponse PASI 90 n (%)











Semaine 16 3 22 18 15 46 59

(7,0%) (37,9%***) (43,9%***) (9,3%) (36,8%*) (53,6%*)
Semaine 24 4 19 20 19 51 60

(9,3%) (32,8%**) (48,8%***) (11,7%) (40,8%***) (54,5%***)
Résolution des dactylites n (%) ?











Semaine 16 10 21 26 40 46 54

(37%) (65,6%*) (56,5%) (32,3%) (57,5%*) (65,9%*)
Semaine 24 4 16 26 42 51 52

(14,8%) (50,0%**) (56,5%**) (33,9%) (63,8%***) (63,4%***)
Résolution des enthésites n (%) ?











Semaine 16 17 32 32 68 77 78

(26,2%) (50,0%**) (57,1%***) (35,4%) (54,6%*) (55,7%*)
Semaine 24 14 27 27 66 77 86

(21,5%) (42,2%*) (48,2%**) (34,4%) (54,6%***) (61,4%***)
* p<0,05, ** p<0,01, ***p<0,001 ; par rapport au placeboToutes les valeurs de p sont ajustées pour la multiplicité des tests basés sur une hiérarchie prédéfinie à la semaine 24 pour l'étude 2 du RP, à l'exception des réponses ACR70, des dactylites et des enthésites, qui étaient des critères exploratoires et tous les critères d'évaluation à la semaine 16.Toutes les valeurs de p sont ajustées pour la multiplicité des tests basés sur une hiérarchie prédéfinie à la semaine 16 pour l'étude 3 du RP, à l'exception des réponses ACR70 qui était un critère exploratoire et tous les critères d'évaluation à la semaine 24.Méthode d'imputation en non-réponse (NRI) utilisée pour les critères d'évaluation binaires manquants. ACR : American College of Rheumatology ; PASI : Psoriasis Area and Severity Index ; DAS : Disease Activity Score, BSA : Body Surface Area?Critère principal1Sécukinumab 150 mg ou 300 mg s.c. aux semaines 0, 1, 2, 3, et 4 suivi de la même dose tous les mois.?Chez les patients atteints de dactylite à l'inclusion (n=27, 32, 46, respectivement pour l'étude 2 du RP et n=124, 80, 82, respectivement pour l'étude 3 du RP)?Chez les patients atteints d'enthésite à l'inclusion (n=65, 64, 56, respectivement pour l'étude 2 du RP et n=192, 141, 140, respectivement pour l'étude 3 du RP)

L'actionde sécukinumab a été observée dès la semaine 2. Unedifférence statistiquement significative de la réponse ACR 20 par rapport auplacebo a été obtenue à la semaine 3.

Lepourcentage de patients ayant atteint une réponse ACR 20 est présenté parvisite dans la Figure 2.

Médicament COSENTYX 300MG SER SC 2ML 1 (6)

Destaux de réponses similaires ont été observés pour le critère principald'évaluation et les critères secondaires principaux chez les patients atteints deRP indépendamment du fait qu'ils recevaient ou non un traitement concomitantpar MTX. Dans l'étude 2 du RP, à la semaine 24, les patients traités par sécukinumab et recevant un traitement concomitant par MTXprésentaient des taux de réponses plus importants ACR 20 (47,7% et 54,4% auxdoses de 150 mg et 300 mg, respectivement par rapport à 20,0% pour le placebo)et ACR 50 (31,8% et 38,6% pour une dose de 150 mg et 300 mg, respectivement parrapport à 8,0% pour le placebo). Les patients traités par sécukinumabne recevant pas de traitement concomitant par MTX présentaient des taux deréponses plus importants ACR 20 (53,6% et 53,6% pour une dose de 150 mg et 300mg, respectivement par rapport à 10,4% pour le placebo) et ACR 50 (37,5% et32,1% pour une dose de 150 mg et 300 mg, respectivement par rapport à 6,3% pourle placebo).

Dansl'étude 2 du RP, les patients traités par sécukinumabnaïfs d'anti-TNFα et anti-TNFα-IR présentaient à la semaine 24 uneréponse ACR 20 significativement plus importante par rapport à ceux recevant leplacebo, avec une réponse légèrement plus élevée dans le groupe naïfd'anti-TNFα (patients naïfs d'anti-TNFα : 64% et 58% aux doses de 150mg et 300 mg, respectivement, par rapport à 15,9% pour le placebo ; patientsanti-TNFα-IR : 30% et 46% aux doses de 150 mg et 300 mg, respectivement,par rapport à 14,3% pour le placebo). Dans le sous-groupe de patientsanti-TNFα-IR, seule la dose de 300 mg a montré un taux de réponsesignificativement plus élevé pour l'ACR 20 par rapport au placebo (p<0,05)et a présenté un bénéfice clinique significatif par rapport à la dose de 150 mgsur plusieurs critères d'évaluation secondaires. Les améliorations de laréponse PASI 75 étaient observées dans les deux sous-groupes et la dose de 300mg a montré un bénéfice statistiquement significatif chez les patientsanti-TNFα-IR.

Desaméliorations ont été observées pour tous les composants des scores ACR, ycompris pour le critère d'évaluation de la douleur par le patient. Dans l'étude2 du RP, la proportion de patients ayant atteint une réponse thérapeutiqueselon le critère modifié PsARC était plus élevée chezles patients traités par sécukinumab (59,0% et 61,0%aux doses de 150 mg et 300 mg, respectivement) par rapport au placebo (26,5%) àla semaine 24.

Dansl'étude 1 et l'étude 2 du RP, l'efficacité a été maintenue jusqu'à la semaine104. Dans l'étude 2 du RP, parmi les 200 patients initialement randomisés pourrecevoir 150 mg et 300 mg de sécukinumab, 178patients (89%) étaient encore sous traitement à la semaine 52. Sur les 100patients randomisés pour recevoir 150 mg de sécukinumab,64, 39 et 20 ont obtenu respectivement une réponse ACR 20/50/70. Sur les 100patients randomisés pour recevoir 300 mg de sécukinumab,64, 44 et 24 ont obtenu respectivement une réponse ACR 20/50/70.

Réponse radiographique

Dansl'étude 3 du RP, l'inhibition de la progression des atteintes structurales aété évaluée par radiographie et exprimée en variation du Score total de Sharpmodifié (mTSS) et de ses composants, le score d'érosion(ES) et le score de pincement articulaire (JNS). Les radiographies des mains,des poignets et des pieds ont été obtenues à l'inclusion, à la semaine 16 et/ousemaine 24 et évaluées indépendamment par au moins deux lecteurs en aveuglepour le groupe de traitement et le numéro de visite. Le traitement par 150 mget 300 mg de sécukinumab a réduit significativementle taux de progression des atteintes articulaires périphériques comparé autraitement par placebo comme mesuré par la variation du mTSSà la semaine 24 (Tableau 10).

L'inhibitionde la progression des atteintes structurales a également été évaluée dansl'étude 1 du RP aux semaines 24 et 52, par rapport à l'inclusion. Les donnéesobtenues à la Semaine 24 sont présentées dans le Tableau 10.

Tableau 10 Variation du Score Total de Sharp modifié dansle rhumatisme psoriasique


Placebo n=296 Etude 3 du RP SécukinumabSécukinumab 150 mg1 300 mg1n=213 n=217 Etude 1 du RP Placebo Sécukinumab n=179 150 mg2n=185
Score total
Inclusion (DS) 15.0(38.2) 13.5(25.6) 12.9(23.8) 28.4(63.5) 22.3(48.0)
Variation moyenne à lasemaine 24 0.50 0.13* 0.02* 0.57 0.13*
*p<0,05 en se basant sur la valeur p nominale, mais non ajustée1Sécukinumab 150 mg ou 300 mg s.c. aux semaines 0, 1, 2, 3, et 4 suivi de la même dose chaque mois.210 mg/kg aux semaines 0, 2 et 4 suivi de doses sous-cutanées de 75 mg ou 150 mg.

Dansl'étude 1 du RP, l'inhibition des atteintes structurales était maintenue avecle traitement par sécukinumab jusqu'à la semaine 52.

Dansl'étude 3 du RP, le pourcentage de patients ne présentant pas de progression dela maladie (définie par une variation du mTSS àl'inclusion ≤ 0,5) entre la randomisation et la semaine 24 étaitrespectivement de 80,3%, 88,5% et 73,6% chez les patients traités par sécukinumab 150 mg, 300 mg et placebo. L'inhibition desatteintes structurales a été observée chez les patients naïfs d'anti-TNFαet chez les patients anti-TNFα-IR ainsi que chez les patients traités ounon de façon concomitante par MTX.

Dansl'étude 1 du RP, le pourcentage de patients ne présentant pas de progression dela maladie (définie par une variation du mTSS àl'inclusion ≤ 0,5) entre la randomisation et la semaine 24 était de 82,3%chez les patients traités par sécukinumab avec unedose de charge par voie intraveineuse de 10 mg/kg, puis une dose d'entretienpar voie sous-cutanée de 150 mg et de 75,7% chez les patients recevant leplacebo. Le pourcentage de patients ne présentant aucune progression de lamaladie entre la semaine 24 et la semaine 52 chez les patients traités par sécukinumab avec une dose de charge par voie intraveineusede 10 mg/kg suivie d'une dose d'entretien par voie sous-cutanée de 150 mg etchez les patients traités par placebo qui passaient à la semaine 16 ou à lasemaine 24 sous Cosentyx 75 mg ou 150 mg par voiesous-cutanée toutes les 4 semaines était respectivement de 85,7% et 86,8%.

Manifestations axiales dans le RP

Uneétude randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo (MAXIMISE)a évalué l'efficacité du sécukinumab chez 485patients atteints de RP présentant des manifestations axiales, qui étaientnaïfs de traitement biologique et qui avaient répondu de manière inadéquate auxAINS. Le critère principal d'au moins 20% d'amélioration du critère ASAS 20 (Assessment of SpondyloArthritisInternational Society) à la semaine 12 a été atteint. Le traitement par 300 mget 150 mg de sécukinumab comparé au placebo aégalement entraîné une amélioration plus importante des signes et des symptômes(y compris une diminution de la douleur à la colonne vertébrale par rapport àl'inclusion) et une amélioration de la fonction physique (voir tableau 11).

Tableau 11 : Réponse clinique de l'étude MAXIMISE à lasemaine 12


Placebo (n=164) 150 mg (n=157) 300 mg (n=164)
Réponse ASAS 20, % (IC à 95%) 31,2 (24,6 ; 38,7) 66,3 (58,4 ; 73,3)* 62,9 (55,2 ; 70,0)*
Réponse ASAS 40, % (IC à 95%) 12,2 (7,8 ; 18,4) 39,5 (32,1 ; 47,4)** 43,6 (36,2 ; 51,3)**
BASDAI 50, %(IC à 95%) 9,8 (5,9 ; 15,6) 32,7 (25,8 ; 40,5)** 37,4 (30,1 ; 45,4)**
Douleur à la colonne vertébrale, EVA(IC à 95%) -13,6 (-17,2 ; -10,0) -28,5 (-32,2 ; -24,8)** -26,5 (-30,1 ; -22,9)**
Fonction physique, HAQ-DI(IC à 95%) -0,155 (-0,224 ; -0,086) -0,330 (-0,401 ;-0,259)** -0,389 (-0,458,-0,320)**
* p<0,0001 ; versus placebo, utilisant une méthode d'imputation multiple.** La comparaison versus placebo n'était pas ajustée pour la multiplicité.ASAS : critères de classification de l'Assessment of SpondyloArthritis International Society ; BASDAI : Bath AnkylosingSpondylitisDisease Activity Index ; EVA : Echelle Visuelle Analogique ; HAQ-DI :HealthAssessment Questionnaire - Disability Index.

Uneamélioration de l'ASAS 20 et de l'ASAS 40 pour les 2 doses de sécukinumab a été observée dès la semaine 4 et a étémaintenue jusqu'à la semaine 52.

Fonction physique et qualité de vie liée à la santé

Dansl'étude 2 du RP et l'étude 3 du RP, les patients traités par 150 mg (p=0,0555et p<0,0001) et 300 mg (p=0,0040 et p<0,0001) de sécukinumabont présenté une amélioration de la fonction physique, évaluée à l'aide del'échelle HAQ-DI (HealthAssessmentQuestionnaire-Disability Index) par rapport auxpatients traités par placebo à la semaine 24 et à la semaine 16,respectivement. Les améliorations des scores HAQ-DI étaient observées quelleque soit l'exposition antérieure aux anti-TNFα. Des réponses similairesont été observées dans l'étude 1 du RP.

Lespatients traités par sécukinumab ont rapporté desaméliorations significatives de la qualité de vie liée à la santé évaluées àl'aide de la composante physique du score SF-36 (Short Form-36 Health Survey Physical Component Summary)(p<0,001). Des améliorations statistiquement significatives ont étédémontrées dans les critères exploratoires évalués à l'aide des scores FACIT-F(FunctionalAssessment of ChronicIllnessTherapy - Fatigue) pour les doses de 150 mg et 300 mg encomparaison au placebo (7,97 ; 5,97 versus 1,63 respectivement) et cesaméliorations ont été maintenues jusqu'à la semaine 104 dans l'étude 2 du RP.

Desréponses similaires ont été observées dans l'étude 1 du RP et l'efficacitéétait maintenue jusqu'à la semaine 52.

Spondyloarthrite axiale (SpAax)

Spondylarthrite ankylosante (SA) / Spondyloarthriteaxiale radiographique

Lasécurité d'emploi et l'efficacité de sécukinumab ontété évaluées chez 816 patients dans trois études de phase III randomisées, endouble-aveugle, contrôlées contre placebo, menées chez des patients atteints despondylarthrite ankylosante (SA) active ayant un indice d'activité de laspondylarthrite ankylosante (Bath AnkylosingSpondylitisDisease ActivityIndex ou BASDAI) ≥ 4 malgré un traitement par anti- inflammatoires nonstéroïdiens (AINS), par corticostéroïdes ou par traitements de fondantirhumatismaux (DMARDs). Les patients dans l'étude1 de la spondylarthrite ankylosante (étude 1 de la SA) et dans l'étude 2 de laspondylarthrite ankylosante (étude 2 de la SA) avaient un diagnostic de SAdepuis une durée médiane de 2,7 à 5,8 ans. Pour ces deux études, le critèred'évaluation principal était une amélioration des critères ASAS (Assessment of SpondyloArthritisInternational Society) d'au moins 20% (ASAS 20) à la semaine 16.

Dansl'étude 1 de la spondylarthrite ankylosante (étude 1 de la SA), l'étude 2 de laspondylarthrite ankylosante (étude 2 de la SA) et l'étude 3 de laspondylarthrite ankylosante (étude 3 de la SA), respectivement 27,0%, 38,8% et23,5% des patients étaient précédemment traités par un anti-TNFα et ontarrêté l'anti-TNFα en raison d'un manque d'efficacité ou d'une intolérance(patients anti-TNFα-IR).

L'étude1 de la SA (étude MEASURE 1) a évalué 371 patients, parmi lesquels 14,8% et33,4% recevaient un traitement concomitant par MTX ou sulfasalazine,respectivement. Les patients randomisés pour recevoir sécukinumabont reçu une dose de 10 mg/kg par voie intraveineuse aux semaines 0, 2 et 4,suivie de 75 mg ou 150 mg par voie sous-cutanée tous les mois à partir de lasemaine 8. Les patients randomisés pour recevoir le placebo, non répondeurs àla semaine 16 (traitement de secours précoce) et tous les autres patientsrecevant le placebo à la semaine 24 ont ensuite été traités par sécukinumab (dose de 75 mg ou 150 mg par voiesous-cutanée), suivie de la même dose tous les mois.

L'étude2 de la SA (étude MEASURE 2) a évalué 219 patients, parmi lesquels 11,9% et14,2% recevaient un traitement concomitant par MTX ou sulfasalazine,respectivement. Les patients randomisés pour recevoir sécukinumabont reçu une dose de 75 mg ou 150 mg par voie sous-cutanée aux semaines 0, 1,2, 3 et 4, suivie de la même dose tous les mois. À la semaine 16, les patientsqui ont été randomisés pour recevoir le placebo à l'inclusion ont de nouveauété randomisés pour recevoir sécukinumab (75 mg ou150 mg par voie sous-cutanée) tous les mois.

L'étude3 de la SA (étude MEASURE 3) a évalué 226 patients, parmi lesquels 13,3% et23,5% recevaient un traitement concomitant par MTX ou sulfasalazine,respectivement. Les patients randomisés pour recevoir sécukinumabont reçu une dose de 10 mg/kg par voie intraveineuse aux semaines 0, 2 et 4,suivie de 150 mg ou 300 mg par voie sous-cutanée tous les mois. À la semaine16, les patients qui ont été randomisés pour recevoir le placebo à l'inclusion,ont de nouveau été randomisés pour recevoir sécukinumab(150 mg ou 300 mg par voie sous-cutanée) tous les mois. Le critère d'évaluationprincipal était l'ASAS 20 à la semaine 16. Les patients étaient en aveugle pourle schéma de traitement jusqu'à la semaine 52, et l'étude s'est poursuivie jusqu'àla semaine 156.

Signeset symptômes :

Dansl'étude 2 de la SA, le traitement par 150 mg de sécukinumaba entraîné une amélioration plus importante des critères de mesure del'activité de la maladie par rapport au placebo à la semaine 16 (voir Tableau 12).

Tableau 12 Réponse clinique dans l'étude 2 de la SA à lasemaine 16

Résultats (Valeur p versus placebo) Placebo (n=74) 75 mg (n=73) 150 mg (n=72)
Réponse ASAS 20, % 28,4 41,1 61,1***
Réponse ASAS 40, % 10,8 26,0 36,1***
Dosage ultra-sensible de la CRP, (ratio post-inclusion/inclusion) 1,13 0,61 0,55***
ASAS 5/6, % 8,1 34,2 43,1***
Rémission partielle ASAS, % 4,1 15,1 13,9
BASDAI 50, % 10,8 24,7* 30,6**
Amélioration majeure de l'ASDAS-CRP 4,1 15,1* 25,0***
* p<0,05, ** p<0,01, ***p<0,001 ; par rapport au placeboToutes les valeurs de p sont ajustées pour la multiplicité des tests basés sur une hiérarchie pré-définie, à l'exception des BASDAI 50 et ASDAS-CRP.Méthode d'imputation en non-réponse (NRI) utilisée pour les critères d'évaluation binaires manquants.ASAS : Assessment of SpondyloArthritis International Society Criteria ; BASDAI : Bath AnkylosingSpondylitisDisease Activity Index ; CRP : protéine C réactive ; ASDAS : AnkylosingSpondylitis Disease Activity Score

L'actionde sécukinumab administré à une dose de 150 mg a étéobservée dès la semaine 1 en termes de réponse ASAS 20 et dès la semaine 2 entermes de réponse ASAS 40 (supérieure à celle du placebo) dans l'étude 2 de laSA.

Lesréponses ASAS 20 étaient améliorées à la semaine 16 chez les patients naïfsd'anti-TNFα (68,2% versus 31,1% ; p<0,05) et chez les patientsanti-TNFα-IR (50,0% versus 24,1% ; p<0,05) pour 150 mg de sécukinumab par rapport au placebo, respectivement.

Dansl'étude 1 de la SA et l'étude 2 de la SA, les patients traités par sécukinumab (150 mg dans l'étude 2 de la SA et les deuxschémas posologiques dans l'étude 1) ont présenté une améliorationsignificative des signes et symptômes à la semaine 16, avec un taux de réponsecomparable et une efficacité maintenue jusqu'à la semaine 52 chez les patientsnaïfs d'anti-TNFα et les patients anti-TNFα-IR. Dans l'étude 2 de laSA, parmi les 72 patients initialement randomisés pour recevoir 150 mg de sécukinumab, 61 patients (84,7%) étaient encore soustraitement à la semaine 52. Sur les 72 patients randomisés pour recevoir 150 mgde sécukinumab, 45 et 35 patients ont obtenu uneréponse ASAS 20/40, respectivement.

Dansl'étude 3 de la SA, les patients traités avec sécukinumab(150 mg ou 300 mg) ont présenté une amélioration significative des signes etsymptômes, avec des taux de réponse comparables quelle que soit la dose, quiétaient supérieurs au placebo à la semaine 16 pour le critère d'évaluationprincipal (ASAS 20).

Globalement,le taux de réponse du groupe 300 mg était supérieur à celui du groupe 150 mgpour les critères d'évaluation secondaires. Durant la période en aveugle, lesréponses ASAS 20 et ASAS 40 étaient de 69,7% et 47,6% pour le groupe 150 mg etde 74,3% et 57,4% pour le groupe 300 mg à la semaine 52, respectivement. Lesréponses ASAS 20 et ASAS 40 étaient maintenues jusqu'à la semaine 156 (69,5% et47,6% pour le groupe 150 mg versus 74,8% et 55,6% pour le groupe 300mg). De meilleurs taux de réponse ont été également observés pour le groupe 300mg pour les réponses ASAS rémission partielle (ASAS RP) à la semaine 16 et ontété maintenus jusqu'à la semaine 156. Des différences plus importantes de tauxde réponses ont été observées pour le groupe 300 mg par rapport au groupe150 mgparmi les patients anti-TNFα-IR (n=36) comparés aux patients naïfsd'anti-TNFα (n=114).

Mobilitéde la colonne vertébrale :

Lespatients traités avec sécukinumab 150 mg ont montréune amélioration de la mobilité de la colonne vertébrale mesurée par le changementpar rapport à l'état initial du BASMI à la semaine 16 pour l'étude 1 de la SA(-0,40 versus -0,12 pour le placebo ; p=0,0114) et l'étude 2 de la SA (-0,51versus -0,22 pour le placebo ; p=0,0533). Ces améliorations se sont maintenuesjusqu'à la semaine 52.

Fonctionphysique et qualité de vie liée à la santé :

Dansles études 1 et 2 de la SA, les patients traités par 150 mg de sécukinumab ont présenté des améliorations de la qualité devie liée à la santé mesurée à l'aide des scores ASQoL,questionnaire de qualité de vie de la SA (p=0,001), et de la composantephysique du score SF-36 (p<0,001). Les patients traités par 150 mg de sécukinumab ont également présenté des améliorationsstatistiquement significatives évaluées sur des critères exploratoires : de lafonction physique à l'aide du BASFI (Bath AnkylosingSpondylitisFunctional Index) encomparaison au placebo (-2,15 versus -0,68) et de la fatigue à l'aide du scoreFACIT- fatigue (FunctionalAssessmentof ChronicIllnessTherapy-Fatigue) en comparaison au placebo (8,10 versus3,30). Ces améliorations étaient maintenues jusqu'à la semaine 52.

Spondyloarthrite axiale nonradiographique (SpAax-nr)

Lasécurité et l'efficacité du sécukinumab ont été évaluéeschez 555 patients dans une étude de phase III (PREVENT) randomisée, en doubleaveugle, contrôlée versus placebo, constituée d'une phase principale de 2 anset d'une phase d'extension de 2 ans. Cette étude a été conduite chez despatients présentant une spondyloarthrite axiale nonradiographique active (SpAax-nr) répondant auxcritères de classification de l'Assessment of SpondyloArthritis International Society (ASAS) de spondyloarthrite axiale (SpAax)sans signes radiographiques au niveau des articulations sacro-iliaquesrépondant aux critères de New York modifiés pour la spondylarthrite ankylosante(SA). Les patients inclus présentaient une maladie active, définie par un Bath AnkylosingSpondylitisDisease Activity Index (BASDAI) ≥4, une douleur rachidiennetotale ≥40 sur une échelle visuelle analogique (EVA, allant de 0 à 100mm), malgré un traitement en cours ou antérieur par anti-inflammatoires nonstéroïdiens (AINS), un taux élevé de protéine C réactive (CRP) et/ou des signesde sacro-iliite à l'imagerie par résonance magnétique(IRM). Les patients de cette étude présentaient un diagnostic de SpAax depuis 2,1 à 3,0 ans en moyenne et 54 % desparticipants à l'étude étaient des femmes.

Dansl'étude PREVENT, 9,7 % des patients avaient été traités précédemment par unanti-TNFα et avaient arrêté l'anti-TNFα pour absence d'efficacité ouintolérance (patients anti-TNFα-IR).

Dansl'étude PREVENT, respectivement 9,9 % et 14,8 % des patients prenaient du MTXou de la sulfasalazine de façon concomitante. Pendantla période en double aveugle, les patients ont reçu durant 52 semaines soit duplacebo, soit le sécukinumab. Les patients randomisésdans le groupe sécukinumab ont reçu la dose de 150 mgpar voie sous-cutanée aux semaines 0, 1, 2, 3 et 4, suivie de cette même dosetous les mois, ou une injection mensuelle de 150 mg de sécukinumab.Le critère principal d'évaluation était une amélioration d'au moins 40 % duscore Assessment of SpondyloArthritisInternational Society (ASAS 40) à la semaine 16 chez les patients naïfsd'anti-TNFα.

Signeset symptômes :

Dansl'étude PREVENT, le traitement par 150 mg de sécukinumaba conduit à des améliorations significatives des mesures d'activité de lamaladie par rapport au placebo à la semaine 16. Ces mesures incluaient l'ASAS40, l'ASAS 5/6, le score BASDAI, le BASDAI 50, le dosage ultra-sensible de laCRP (hsCRP), l'ASAS 20 et la rémission partielle ASASpar rapport au placebo (Tableau 13). Les réponses ont été maintenues jusqu'à lasemaine 52.

Tableau 13 Réponse clinique dans l'étude PREVENT à lasemaine 16

Résultats (Valeur de p versus placebo) Placebo 150 mg1
Nombre de patients naïfs d'anti-TNFα randomisés 171 164
Réponse ASAS 40, % 29,2 41,5*
Nombre total de patients randomisés 186 185
Réponse ASAS 40, % 28,0 40,0*
ASAS 5/6, % 23,7 40,0*
BASDAI, variation moyenne des moindres carrés par rapport à l'inclusion -1,46 -2,35*
BASDAI 50, % 21,0 37,3*
Dosage ultra-sensible de la CRP, (ratio post- inclusion/inclusion) 0,91 0,64*
Réponse ASAS 20, % 45,7 56,8*
Rémission partielle ASAS, % 7,0 21,6*
*p<0,05 versus placeboToutes les valeurs de p sont ajustées pour la multiplicité des tests basés sur une hiérarchie pré- définie.Méthode d'imputation en non-réponse utilisée pour les critères d'évaluation binaires manquants.1sécukinumab 150 mg s.c. aux semaines 0, 1, 2, 3 et 4, suivi de la même dose chaque moisASAS : Assessment of SpondyloArthritis International Society Criteria ; BASDAI : Bath AnkylosingSpondylitisDisease Activity Index.

L'effetdu sécukinumab 150 mg a été observé dès la semaine 3sur la réponse ASAS 40 chez les patients naïfs d'anti-TNFα (supérieur auplacebo) dans l'étude PREVENT. Le pourcentage de patients obtenant une réponseASAS 40 chez les patients naïfs d'anti-TNFα à chaque visite est présentésur la Figure 3.

Médicament COSENTYX 300MG SER SC 2ML 1 (7)

Letaux de réponse ASAS 40 était également amélioré à la semaine 16 chez lespatients anti-TNFα-IR avec 150 mg de sécukinumabpar rapport au placebo.

Fonctionphysique et qualité de vie liée à l'état de santé :

Lafonction physique évaluée par le BASFI des patients traités par 150 mg de sécukinumab s'est significativement améliorée dès lasemaine 16 par rapport aux patients traités par placebo (semaine 16 : -1,75versus -1,01 ; p<0,05). Les patients traités par sécukinumabont rapporté, par rapport aux patients traités par placebo, des améliorationssignificatives dès la semaine 16, de la qualité de vie liée à l'état de santémesurée par l'ASQoL (variation de la moyenne desmoindres carrés à la semaine 16 : -3,45 versus -1,84 ; p<0,05) et du scoreSF-36 composante physique (SF-36 PCS) (variation moyenne des moindres carrés àla semaine 16 : 5,71 versus 2,93 ; p<0,05). Ces améliorations se sontmaintenues jusqu'à la semaine 52.

Mobilitérachidienne :

Lamobilité rachidienne a été évaluée par le BASMI jusqu'à la semaine 16. Desaméliorations numériquement supérieures ont été observées chez les patientstraités par le sécukinumab par rapport aux patientstraités par placebo aux semaines 4, 8, 12 et 16.

Inhibitionde l'inflammation à l'imagerie par résonance magnétique (IRM) :

Lessignes d'inflammation ont été évalués par IRM à l'inclusion et à la semaine 16et ont été rapportés comme la variation par rapport à l'inclusion du score deBerlin de l'?dème des articulations sacro-iliaques, du score ASspiMRI-a et du score de Berlin du rachis. Une réductiondes signes d'inflammation au niveau des articulations sacro-iliaques et durachis a été observée chez les patients traités par sécukinumab.La variation moyenne par rapport à l'inclusion du score de Berlin de l'?dèmedes articulations sacro-iliaques était de -1,68 pour les patients traités par150 mg de sécukinumab (n = 180) versus -0,39 pour lespatients traités par placebo (n = 174) (p<0,05).

Population pédiatrique

Psoriasis en plaques de l'enfant

Ila été démontré que le sécukinumab améliore les signeset symptômes ainsi que la qualité de vie liée à la santé des patientspédiatriques âgés de 6 ans et plus présentant un psoriasis en plaques (voirTableaux 15 et 17).

Psoriasis en plaques sévère

Lasécurité et l'efficacité du sécukinumab ont étéévaluées dans une étude de phase III randomisée, en double aveugle, contrôléecontre placebo et étanercept, chez des patientspédiatriques âgés de 6 à < 18 ans présentant un psoriasis en plaques sévère,défini par un score PASI ≥20, un score IGA (version 2011) de 4 et unesurface corporelle atteinte ≥10 %, qui étaient candidats à un traitementsystémique. Environ 43 % des patients avaient été précédemment exposés à laphotothérapie, 53 % à un traitement systémique conventionnel, 3 % à untraitement biologique, et 9 % présentaient un rhumatisme psoriasiqueconcomitant.

L'étudepédiatrique sur le psoriasis 1 a évalué 162 patients randomisés pour recevoirle sécukinumab à dose faible (75 mg pour un poidscorporel <50 kg ou 150 mg pour un poids corporel ≥50 kg), le sécukinumab à dose élevée (75 mg pour un poids corporel<25 kg, 150 mg pour un poids corporel compris entre ≥25 kg et <50kg, ou 300 mg pour un poids corporel ≥50 kg), ou un placebo aux semaines0, 1, 2, 3 et 4, puis la même dose toutes les 4 semaines, ou de l'étanercept. Les patients randomisés dans le groupe étanercept ont reçu 0,8 mg/kg par semaine (jusqu'à unmaximum de 50 mg). La distribution des patients par poids et âge lors de larandomisation est décrite dans le Tableau 14.

Tableau 14 Distribution des patients par poids et âge pourl'étude pédiatrique 1 sur le psoriasis

Strate de randomisation Description Sécukinumabà dose faible n=40 Sécukinumabà dose élevée n=40 Placebon=41 Étanerceptn=41 TotalN=162
Âge 6-<12 ans 8 9 10 10 37
≥12-<18 ans 32 31 31 31 125
Poids <25 kg 2 3 3 4 12
≥25-<50 kg 17 15 17 16 65
≥50 kg 21 22 21 21 85

Lespatients randomisés pour recevoir le placebo qui ne répondaient pas à lasemaine 12 sont passés dans le groupe traité par le sécukinumabà dose faible ou à dose élevée (dose basée sur le groupe de poids corporel) etont reçu le médicament à l'étude aux semaines 12, 13, 14 et 15, puis la mêmedose toutes les 4 semaines à partir de la semaine 16. Les 2 critèresd'évaluation principaux étaient la proportion de patients ayant obtenu uneréponse PASI 75 et une réponse IGA (version 2011) de type « blanchi » ou «presque blanchi » (0 ou 1) à la semaine 12.

Pendantla période contrôlée versus placebo de 12 semaines, l'efficacité des dosesfaible et élevée de sécukinumab était comparable ence qui concerne les 2 critères d'évaluation principaux. Les estimations des odds ratio favorables aux deux doses de sécukinumabétaient statistiquement significatives à la fois pour les réponses PASI 75 etIGA (version 2011) 0 ou 1.

L'efficacitéet la sécurité ont été évaluées chez tous les patients pendant les 52 semainessuivant la première administration. La proportion de patients ayant obtenu desréponses PASI 75 et IGA (version 2011) de type « blanchi » ou « presque blanchi» (0 ou 1) montrait une différence entre les groupes traités par le sécukinumab et ceux traités par placebo lors de la premièrevisite post-inclusion à la semaine 4, la différence devenant plus marquée à lasemaine 12. La réponse a été maintenue tout au long de la période de 52semaines (voir Tableau 15). L'amélioration des taux de réponse PASI 50, 90, 100et du score CDLQI (Children'sDermatologyLife Quality Index) de 0 ou 1 a également étémaintenue tout au long de la période de 52 semaines.

Deplus, les taux de réponse PASI 75, IGA 0 ou 1, PASI 90 aux semaines 12 et 52pour les patients recevant le sécukinumab à dosefaible et à dose élevée étaient supérieurs aux taux observés chez les patientstraités par l'étanercept (voir Tableau 15).

Au-delàde la semaine 12, l'efficacité de la dose faible et de la dose élevée de sécukinumab était comparable, bien que l'efficacité de ladose élevée soit supérieure pour les patients ≥50 kg. Les profils desécurité de la dose faible et de la dose élevée étaient comparables etidentiques au profil de sécurité rapporté chez les patients adultes.

Tableau 15 Résumé de la réponse clinique dans le psoriasissévère de l'enfant aux semaines 12 et 52 (étude pédiatrique 1 sur lepsoriasis)*

Critère deréponse Comparaison de traitements 'test' 'contrôle' Estimation del'odds ratio (IC à 95 %) Valeur p
'test' vs. 'contrôle' n**/m (%) n**/m (%)
À la semaine 12***
PASI 75 sécukinumab dose faible vs. placebo sécukinumab dose élevée vs. placebosécukinumab dose faible vs. étanerceptsécukinumab dose élevée vs. étanercept 32/40 (80,0)31/40 (77,5)32/40 (80,0)31/40 (77,5) 6/41 (14,6)6/41 (14,6)26/41 (63,4)26/41 (63,4) 25,78 (7,08 ; 114,66)22,65 (6,31 ; 98,93)2,25 (0,73 ; 7,38)1,92 (0,64 ; 6,07) <0.0001<0.0001
IGA 0/1 sécukinumab dose faible vs. placebo sécukinumab dose élevée vs. placebosécukinumab dose faible vs. étanerceptsécukinumab dose élevée vs. étanercept 28/40 (70,0)24/40 (60,0)28/40 (70,0)24/40 (60,0) 2/41 (4,9)2/41 (4,9)14/41 (34,1)14/41 (34,1) 51,77 (10,02 ; 538,64)32,52 (6,48 ; 329,52)4,49 (1,60 ; 13,42)2,86 (1,05 ; 8,13) <0.0001<0.0001
PASI 90 sécukinumab dose faible vs. placebo 29/40 (72,5) 1/41 (2,4) 133,67 (16,83 ; <0.0001




6395,22)

sécukinumab dose élevée vs. 27/40 (67,5) 1/41 (2,4) 102,86 (13,22 ; <0.0001

placebo

4850,13)

sécukinumab dose faible vs. 29/40 (72,5) 12/41 (29,3) 7,03 (2,34 ; 23,19)

étanercept




sécukinumab dose élevée vs. 27/40 (67,5) 12/41 (29,3) 5,32 (1,82 ; 16,75)

étanercept



À la semaine 52
PASI 75 sécukinumab dose faible vs. étanerceptsécukinumab dose élevée vs. étanercept 35/40 (87,5)35/40 (87,5) 28/41 (68,3)28/41 (68,3) 3,12 (0,91 ; 12,52)3,09 (0,90 ; 12,39)
IGA 0/1 sécukinumab dose faible vs. étanerceptsécukinumab dose élevée vs. étanercept 29/40 (72,5)30/40 (75,0) 23/41 (56,1)23/41 (56,1) 2,02 (0,73 ; 5,77)2,26 (0,81 ; 6,62)
PASI 90 sécukinumab dose faible vs. étanerceptsécukinumab dose élevée vs.étanercept 30/40 (75,0)32/40 (80,0) 21/41 (51,2)21/41 (51,2) 2,85 (1,02 ; 8,38)3,69 (1,27 ; 11,61)
* méthode d'imputation en non-réponse (NRI) utilisée pour les valeurs manquantes** n est le nombre de répondeurs, m = nombre de patients évaluables*** fenêtre de visite étendue à la semaine 12L'odds ratio, l'intervalle de confiance à 95 % et la valeur p proviennent d'un modèle de régression logistique exacte avec le groupe de traitement, la catégorie de poids corporel à l'inclusion et la catégorie d'âge comme facteurs

Uneproportion supérieure de patients pédiatriques traités par le sécukinumab a rapporté une amélioration de la qualité devie liée à la santé mesurée par un score CDLQI de 0 ou 1 par rapport au placeboà la semaine 12 (dose faible 44,7 %, dose élevée 50 %, placebo 15 %). Au coursdu temps et jusqu'à la semaine 52 incluse, cette proportion de patients étaitnumériquement supérieure dans les deux groupes sécukinumabpar rapport au groupe étanercept (dose faible 60,6 %,dose élevée 66,7 %, étanercept 44,4 %).

Psoriasis en plaques modéré à sévère

L'efficacitédu sécukinumab dans le traitement des patientspédiatriques présentant un psoriasis en plaques modéré était prédite sur labase de l'efficacité et de la relation réponse-exposition démontrées chez despatients adultes présentant un psoriasis modéré à sévère, et des similitudesd'évolution de la maladie, de physiopathologie et d'effet du médicament chezles patients adultes et pédiatriques aux mêmes niveaux d'exposition.

Deplus, la sécurité et l'efficacité du sécukinumab ontété évaluées dans une étude de phase III multicentrique, menée en ouvert, àdeux bras, en groupes parallèles, chez des patients pédiatriques âgés de 6 à<18 ans présentant un psoriasis en plaques modéré à sévère, défini par unscore PASI ≥12, un score IGA (version 2011) ≥3 et une surfacecorporelle atteinte ≥10 %, et qui étaient candidats à un traitementsystémique.

L'étudepédiatrique 2 sur le psoriasis a évalué 84 patients randomisés pour recevoir lesécukinumab à dose faible (75 mg pour un poidscorporel <50 kg ou 150 mg pour un poids corporel ≥50 kg) ou à doseélevée (75 mg pour un poids corporel <25 kg, 150 mg pour un poids corporelcompris entre ≥25 kg et <50 kg, ou 300 mg pour un poids corporel ≥50kg) aux semaines 0, 1, 2, 3 et 4, puis la même dose toutes les 4 semaines. Ladistribution des patients par poids et âge lors de la randomisation est décritedans le Tableau 16.

Tableau 16 Distribution des patients par poids et âge pourl'étude pédiatrique 2 sur le psoriasis

Sous-groupes Description Sécukinumabà dose faible n=42 Sécukinumabà dose élevée n=42 Total N=84
Âge 6-<12 ans 17 16 33
≥12-<18 ans 25 26 51
Poids <25 kg 4 4 8
≥25-<50 kg 13 12 25
≥50 kg 25 26 51

Les2 critères principaux d'évaluation étaient la proportion de patients ayant obtenuune réponse PASI 75 et une réponse IGA (version 2011) de type « blanchi » ou «presque blanchi » (0 ou 1) à la semaine 12.

L'efficacitéde la dose faible et de la dose élevée de sécukinumabétait comparable et montrait une amélioration statistiquement significative parrapport au placebo historique pour les 2 critères principaux d'évaluation. Laprobabilité postérieure estimée d'effet positif du traitement était de 100 %.

L'efficacitéa été évaluée chez les patients sur une période de 52 semaines après lapremière administration. Une efficacité (définie par une réponse PASI 75 et uneréponse IGA (version 2011) de type « blanchi » ou « presque blanchi » [0 ou 1])a été observée dès la première visite post-inclusion à la semaine 2, et laproportion de patients obtenant une réponse PASI 75 et une réponse IGA (version2011) de type « blanchi » ou « presque blanchi » (0 ou 1) a augmenté jusqu'à lasemaine 24 et a été maintenue jusqu'à la semaine 52. Une amélioration du PASI90 et du PASI 100 a également été observée à la semaine 12, a augmenté jusqu'àla semaine 24 et a été maintenue jusqu'à la semaine 52 (voir tableau 17).

Lesprofils de sécurité de la dose faible et de la dose élevée étaient comparableset identiques au profil de sécurité rapporté chez les patients adultes.

Tableau 17 Résumé de la réponse clinique dans le psoriasismodéré à sévère de l'enfant aux semaines 12 et 52 (étude pédiatrique 2 sur lepsoriasis)*


Semaine 12 Semaine 52
Sécukinumab à dose faible Sécukinumab à dose élevée Sécukinumab à dose faible Sécukinumab à dose élevée
Nombre de patients 42 42 42 42
Réponse PASI 75 n (%) 39 (92,9%) 39 (92,9%) 37 (88,1%) 38 (90,5%)
Réponse IGA (version 2011) de type « blanchi » ou « presque blanchi » n (%) 33 (78,6%) 35 (83,3%) 36 (85,7%) 35 (83,3%)
Réponse PASI 90 n (%) 29 (69%) 32 (76,2%) 32 (76,2%) 35 (83,3%)
Réponse PASI 100 n (%) 25 (59,5%) 23 (54,8%) 22 (52,4%) 29 (69,0%)
* méthode d'imputation en non-réponse (NRI) utilisée pour les valeurs manquantes

Cesrésultats obtenus dans la population pédiatrique présentant un psoriasis enplaques modéré à sévère ont confirmé les hypothèses prédictives basées surl'efficacité et la relation réponse-exposition chez les patients adultes,mentionnées ci-dessus.

Dansle groupe ayant reçu la dose faible, respectivement 50 % et 70,7 % des patientsont obtenu un score CDLQI de 0 ou 1 aux semaines 12 et 52. Dans le groupe ayantreçu la dose élevée, respectivement 61,9 % et 70,3 % ont obtenu un score CDLQIde 0 ou 1 aux semaines 12 et 52.

Arthrite juvénile idiopathique (AJI)

Arthrite juvénile liée à l'enthésite(AJI liée à l'enthésite) et arthrite juvénilepsoriasique (AJI psoriasique) L'efficacité et la sécurité d'emploi du sécukinumab ont été évaluées chez 86 patients dans uneétude de phase III randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, en3 périodes, dépendante de la survenue ou non de rechute de la maladie, conduitechez des patients âgés de 2 à moins de 18 ans, présentant une arthrite juvénileactive liée à l'enthésite ou une arthrite juvénilepsoriasique active, diagnostiquée selon les critères de classification modifiésdes AJI de la Ligue internationale des associations de rhumatologie(International League of Associations for Rheumatology,ILAR). L'étude comprenait une période en ouvert (Période 1) au cours delaquelle tous les patients recevaient le sécukinumabjusqu'à la semaine 12. Les patients démontrant une réponse JIA ACR 30 (ACRpédiatrique) à la semaine 12 entraient dans la période en double aveugle(Période 2) et étaient randomisés selon un rapport de 1 :1 pour poursuivre letraitement par sécukinumab ou pour débuter untraitement par placebo (période de retrait du traitement randomisé) jusqu'à lasemaine 104 ou jusqu'à la survenue d'une rechute. Les patients quidéveloppaient une rechute entraient alors dans une période de traitement enouvert par le sécukinumab jusqu'à la semaine 104(Période 3).

Lessous-types d'AJI observés à l'inclusion étaient : 60,5 % d'arthrite juvénileliée à l'enthésite et 39,5 % d'arthrite juvénilepsoriasique, qui présentaient une réponse insuffisante ou une intolérance à aumoins un traitement de fond antirhumatismal (DMARDs)et à au moins un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS). A l'inclusion, uneutilisation de MTX a été rapportée chez 65,1 % des patients ; (63,5 % [33/52]des patients présentant une AJI liée à l'enthésite et67,6 % [23/34] des patients présentant une AJI psoriasique). Douze des 52patients présentant une AJI liée à l'enthésite ontreçu un traitement concomitant par la sulfasalazine(23,1 %). Les patients avec un poids corporel à l'inclusion inférieur à 50 kg(n = 30) ont reçu une dose de 75 mg et les patients avec un poids corporelsupérieur ou égal à 50 kg (n = 56) ont reçu une dose de 150 mg.

L'âgeà l'inclusion était compris entre 2 et 17 ans, avec 3 patients entre 2 et moinsde 6 ans, 22 patients entre 6 et moins de 12 ans et 61 patients entre 12 etmoins de 18 ans. A l'inclusion, le score JADAS-27 (score d'activité de lamaladie de l'arthrite juvénile pour 27 articulations - JuvenileArthritisDisease ActivityScore) était de 15,1 (ET : 7,1).

Lecritère principal d'évaluation était le délai de survenue d'une rechute aucours de la période de retrait du traitement randomisé (Période 2). Une rechutede la maladie était définie comme une aggravation supérieure ou égale à 30 %d'au moins trois des six critères de réponse JIA ACR et une améliorationsupérieure ou égale à 30 % au maximum à l'un des six critères de réponse JIAACR avec au minimum deux articulations actives.

Àla fin de la Période 1, 75 des 86 patients (87,2 %) ont montré une réponse JIAACR 30 et sont alors entrés dans la Période 2.

L'étudea atteint son critère principal d'évaluation en démontrant un allongementstatistiquement significatif du délai de survenue d'une rechute de la maladiechez les patients traités par le sécukinumabversusplacebo dans la Période 2. Le risque de rechute a été réduit de 72 % chezles patients sous sécukinumab par rapport auxpatients sous placebo dans la Période 2 (hazardratio = 0,28, IC à 95 % : 0,13 à 0,63, p < 0,001) (Figure 4 etTableau 18). Au cours de la Période 2, un total de 21 patients dans le groupeplacebo a développé une rechute de la maladie (11 patients présentant une AJIpsoriasique et 10 patients présentant une AJI liée à l'enthésite)par rapport à 10 patients dans le groupe sécukinumab(4 patients présentant une AJI psoriasique et 6 patients présentant une AJIliée à l'enthésite).

Médicament COSENTYX 300MG SER SC 2ML 1 (8)

Tableau 18 Analyse de survie du délai de survenue d'unerechute de la maladie - Période 2


Sécukinumab (N = 37) Placebo dans la Période 2 (N = 38)
Nombre de rechutes à la fin de la Période 2, n (%) 10 (27,0) 21 (55,3)
Estimations de Kaplan-Meier :
Médiane, en jours (IC à 95 %) NC (NC ; NC) 453,0 (114,0 ; NC)
Taux sans rechute à 6 mois (IC à 95 %) 85,8 (69,2 ; 93,8) 60,1 (42,7 ; 73,7)
Taux sans rechute à 12 mois (IC à 95 %) 76,7 (58,7 ; 87,6) 54,3 (37,1 ; 68,7)
Taux sans rechute à 18 mois (IC à 95 %) 73,2 (54,6 ; 85,1) 42,9 (26,7 ; 58,1)
Hazard ratio versus placebo : estimation (IC à 95 %) 0,28 (0,13 ; 0,63)
Valeur de p au test du log-rankstratifié < 0,001**
L'analyse a été conduite sur tous les patients randomisés ayant reçu au moins une dose du médicament à l'étude au cours de la Période 2.Sécukinumab : tous les patients n'ayant pas pris de placebo. Placebo dans la Période 2 : tous les patientsayant pris du placebo dans la Période 2 et du sécukinumab au cours d'une/d'autres période/s. NC = non calculable. ** = différence statistiquement significative au seuil de signification unilatéral de 0,025.

Aucours de la Période 1 en ouvert, tous les patients ont reçu le sécukinumab jusqu'à la semaine 12. À la semaine 12, 83,7 %,67,4 % et 38,4 % des enfants étaient respectivement répondeurs JIA ACR 50, 70et 90 (Figure 5). L'action de sécukinumab a étéobservée dès la semaine 1. À la semaine 12, le score JADAS-27 était de 4,64 (ET: 4,73) et la diminution moyenne du score JADAS-27 par rapport à l'inclusionétait de - 10,487 (ET : 7,23).

Médicament COSENTYX 300MG SER SC 2ML 1 (9)

*uneimputation des non-répondeurs a été utilisée pour gérer les valeurs manquantes

Lesdonnées dans le groupe d'âge de 2 à moins de 6 ans n'ont pas permis de concluredu fait du faible nombre de patients en dessous de 6 ans inclus dans l'étude.

L'Agenceeuropéenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettreles résultats d'études réalisées avec Cosentyx dansle psoriasis en plaques chez des enfants âgés de moins de 6 ans et dansl'arthrite chronique idiopathique chez les enfants de la naissance à moins de 2ans (voir rubrique Posologie et mode d'administration pour lesinformations concernant l'usage pédiatrique).

Médicament COSENTYX 300MG SER SC 2ML 1 (2024)

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